Étude : le B2B dépense moins et met le ROI au centre de tout

Article de Rédaction BtoB Leaders publié sur BtoB Leaders – Octobre 2023

Le média Insider Intelligence a récemment diffusé les résultats de sa grande étude sur les tendances marketing B2B pour 2023 et 2024.

Principale conclusion : malgré une relative embellie économique, le B2B compte (toujours) faire plus avec moins.

Martech : une approche plus conservatrice malgré l’amélioration de la conjoncture

La prudence reste le maître-mot dans le B2B. C’est en tout ce qui ressort d’une étude signée Insider Intelligence, qui explique que les entreprises continuent de juguler leurs investissements, notamment dans le volet des outils Martech mais aussi dans les recrutements. Les décideurs se recentrent sur l’existant, notamment en améliorant l’intégration des solutions en place et en outillant les effectifs pour améliorer leur productivité. L’étude révèle également un changement au niveau des priorités d’achat Martech pour 2023 et 2024. Face à une conjoncture économique complexe, la moitié des décideurs sondés disent privilégier des solutions favorisant l’automatisation et le gain de temps, et 15 % envisagent de neutraliser la baisse des effectifs par des investissements technologiques en la matière.

Mieux maîtriser le stack marketing existant

Plutôt que de chercher constamment à ajouter de nouveaux outils à leur stack technologique, les marketeurs aspirent désormais à mieux maîtriser les fonctionnalités des solutions déjà en place, ce qui marque une rupture majeure avec ce qui avait été observé durant les 10 dernières années. L’étude explique que les marketeurs se concentrent désormais sur les outils qui s’intègrent les uns aux autres et qui favorisent une meilleure coordination entre les équipes produit, marketing, vente et revenu. Par ailleurs, si l’IA est déjà bien ancrée dans la Martech, sa version « générative » suscite encore des inquiétudes, comme nous l’explique LinkedIn dans un rapport récent. En effet, seuls 26 % des marketeurs B2B prévoient d’utiliser la genAI à court terme… une réticence qui s’explique par des préoccupations quant à la confidentialité des données, aux réglementations à venir et au risque de désinformation.